A la découverte d’Easymov Robotics, une technologie qui permet d’accélérer et faciliter le développement d’applications pour la robotique

EASYMOV ROBOTICS 
NOËL MARTIGNONI & GÉRALD LELONG  

En 2014, alors étudiants à l’ISIMA Noël Martignoni et Gérald Lelong lancent un club de robotique au sein de leur école, et travaillent au développement de logiciels. Avant même la fin de leur cursus, les deux étudiants font transformer leur projet d’étude en projet d’entreprise. Ils travaillent sur leur idée tout au long de leur dernière année à l’ISIMA, et grâce au statut étudiant-entrepreneur, dont ils sont parmi les premiers bénéficiaires, Noël effectue son stage de fin d’études sur le projet Easymov.

Une fois diplômés, Noël et Gérald rejoignent BUSI, pour poursuivre le développement de leur projet. Easymov Robotics a créé une technologie qui permet d’accélérer et faciliter le développement d’applications pour la robotique, basées sur le standard mondial ROS (Robot Operating System). La startup s’adresse aux utilisateurs et aux concepteurs de robots, dans tout domaine d’application : transport, agriculture, logistique ou encore robotique de service. D’autres incubés Busi – dont Sabi Agri – profitent de leur expertise : Busi, c’est aussi un réseau.

‘‘La culture de l’échec est inhérente au métier d’ingénieur : il faut beaucoup d’échecs pour arriver à quelque chose qui marche, et cela permet d’affronter les échecs relatifs du parcours de l’entrepreneur’’

« C’était une envie de création que nous avions en nous depuis très longtemps, celle d’imaginer quelque chose autour de nos passions ; tout a démarré en 2014 alors que nous étions encore étudiants, c’est pour cela que nous avons démarré très insouciants, avec toutes les cartes en mains pensions- nous… Nous avons appris le monde de l’entreprise en la créant. Il ne faut pas trop se focaliser sur l’objectif du départ – il évolue beaucoup en cours de route – c’est le voyage qui est passionnant. Robotique et logiciel, c’est large, nous avons recadré le projet en sondant le marché. BUSI nous a pris sous son aile dès l’école, et le statut d’étudiant entrepreneur venant juste d’être créé, nous sommes partis très vite en recherche de financements !

’’Ecouter les conseils des autres, c’est bien, mais parfois c’est mieux de ne pas les suivre’’

La culture de l’échec est inhérente au métier d’ingénieur : il faut beaucoup d’échecs pour arriver à quelque chose qui marche, et cela permet d’affronter les échecs relatifs du parcours de l’entrepreneur. Quand on croit à ce que l’on fait, les petits incidents ne doivent pas vous arrêter ! Ecouter les conseils des autres c’est bien, mais parfois c’est mieux de ne pas les suivre… L’innovation est très centrée sur l’utilisateur aujourd’hui. Nous proposons une solution qui facilite l’automatisation des lignes de production de l’industrie manufacturière, avec robots et solutions logicielles. Nous visons des PME, ou des ETI, pas la grosse industrie type Michelin, qui sont en attente de solutions abordables et évolutives. Nous automatisons des opérations potentiellement dangereuses, pour les opérateurs et la production, cela a un impact énorme sur le bien-être au travail. En automatisant de la sorte, nous permettons à l’opérateur de se charger d’une tâche à meilleure valeur ajoutée, cela se ressent au niveau de la productivité. Nous offrons la solution complète, robot et environnement logiciel.

‘‘Nous visons l’Europe, pour devenir une des dix premières marques de robots et de solutions d’automatisation. Le projet est passionnant, nous cherchons à recruter des gens avec au moins le même niveau d’engagement !’’